RAPPORT DE RECHERCHE
Portrait de la pollution de l’air à Québec et de certains de ses impacts sur la santé des résidents des territoires des CLSC de Limoilou-Vanier et de Québec–Basse-Ville.
Auteurs du rapport
- Stéphane Buteau, chercheur associé et professeur adjoint
- Audrey Smargiassi, Ph. D., chercheure associée et professeure titulaire Direction de la santé environnementale, au travail et de la toxicologie et Département de santé environnementale et santé au travail, École de santé publique, Université de Montréal
- Isabelle Goupil-Sormany, MD, M. Sc., médecin-conseil, Direction de la santé environnementale, au travail et de la toxicologie
Vidéo de la présentation du MEMS – 13 mars 2023
Période de questions
Vous y retrouverez les questions et commentaires de plusieurs personnalités qui ont à cœur la santé et la qualité de l’air.
- Patrick Ferland, chimiste
- Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou
- Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou
- Véronique Lalande, citoyenne engagée et lanceuse d’alerte
- Mathieu Caron, citoyen de Limoilou engagé
Particules fines et PM 2.5 – Figure 4
Variabilité spatiale des concentrations moyennes annuelles de PM2,5 (µg/m3) à Québec, modélisées à partir des données issues de l’échantillonnage mobile.
A) pour l’ensemble de la zone d’étude élargie
B) avec un agrandissement sur les territoires de Limoilou, de Vanier et de la Basse-Ville de Québec
Interprétation des figures 4 (A et B)
La variation de la concentration moyenne annuelle de PM2,5 à Québec, estimée à partir du modèle de type Land Use Regression (LUR) basé sur l’échantillonnage mobile, est représentée selon une échelle de dégradés où le rouge foncé représente les plus fortes concentrations. Certains repères géographiques sont illustrés, tels que les autoroutes, l’aéroport de Québec, la gare de Sainte-Foy et le Port de Québec. Les concentrations moyennes de PM2,5 modélisées sont plus élevées dans l’ouest de la zone d’étude, près de l’intersection des autoroutes 40 et 540 à Sainte-Foy. Dans la zone spécifique du projet MEMS, les résultats montrent que c’est le territoire de la Basse-Ville qui serait affecté à long terme par les concentrations les plus élevées.
Concentrations moyennes annuelles de PM2,5 (µg/m3) à Québec, estimées par le modèle nord-américain utilisant l’imagerie satellitaire
Carte utilisant les données de 2015
Carte utilisant les données de 2018
Nombre de décès pour cause de cardiopathie ischémique attribuable au tabagisme et à la pollution de l’air dans les territoires des CLSC de Limoilou– Vanier et de Québec–Basse-Ville durant la période de 2000-2015
Facteur de risque | Nombre de décès attribuables pour cause de cardiopathie ischémique (2000-2015) |
Pollution de l’air (PM2,5) | 495 |
Tabagisme actif | 453 |
Les 495 cas sont attribuables en partie ou entièrement aux PM2,5. Autrement dit, plusieurs facteurs peuvent
expliquer un cas et la somme de risques attribuable peut dépasser le 100 %.
Publications 2023
- Portrait des particules en suspension et des métaux dans l’air des quartiers Limoilou, Vanier et Basse-Ville
- Portrait de la pollution de l’air à Québec et de certains de ses impacts sur la santé des résidents des territoires des CLSC Limoilou–Vanier et Québec–Basse-Ville
- Faits saillants et recommandations du projet Mon environnement, ma santé
- Communiqué de presse : projet Mon environnement, ma santé (MEMS) Rapports finaux, faits saillants et recommandations rendus publics
- https://www.ciusss-capitalenationale.gouv.qc.ca/sante-publique/sante-environnement/monenvironnementmasante