Particules fines (PM2,5)

Origine

Les particules fines ont un diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 µm. Leur composition varie en fonction de leur origine : les PM2,5 peuvent être de sources anthropique ou naturelle, ou
être des polluants secondaires, mais elles sont principalement émises par le chauffage au bois résidentiel et les industries.

Impacts sur la santé

  • Leur petite taille leur permet de pénétrer profondément dans le système respiratoire,
    engendrant une irritation et une inflammation des bronches.
  • Leur toxicité varie selon leur composition chimique.

Impacts sur l’environnement

  • En absorbant la lumière, les PM2,5 créent ce qui ressemble à du brouillard, diminuant ainsi la
    visibilité. Les particules fines sont des composantes importantes du smog.
  • Le dépôt de particules fines sur les végétaux et au sol peut entraîner divers problèmes selon leur composition chimique.

Normes et critères de la qualité de l’atmosphère

  • 24 heures : 30 µg/m3

Fiche technique sur les contaminants atmosphériques

Particules fines (PM2,5)

Description et propriétés

  • Les PM2,5 voyagent sur de très longues distances; au Québec, la région des Grands Lacs et l’Ontario contribuent aux concentrations ambiantes de PM2,5.
  • Les PM2,5 ne sont pas seulement des poussières; elles peuvent aussi être des gouttelettes microscopiques.
  • Leur composition chimique est très variée. Il est possible d’analyser plusieurs espèces chimiques pour en apprendre davantage sur leur provenance. Un échantillonnage séquentiel, c’est-à-dire sur un filtre qui est par la suite envoyé à un laboratoire pour être analysé, s’avère utile dans de tels cas.

Méthodes d’échantillonnage et d’analyse

Plusieurs technologies et types d’appareils permettent de mesurer les PM2,5 en continu. Depuis quelques années, les appareils employés dans le réseau utilisent la technologie d’atténuation du rayonnement bêta. Une tête sélective permet d’abord de retirer toutes les particules de taille supérieure à 2,5 µm avant d’acheminer l’échantillon vers l’analyseur. L’échantillonnage est d’une quarantaine de minutes, période durant laquelle la poussière est collectée sur un filtre. L’air est également séché, car l’humidité peut créer des interférences. Ensuite, le filtre est soumis à un rayonnement bêta, qui sera absorbé par les matières particulaires qui s’y trouvent. Un détecteur permet de connaître l’atténuation de rayonnement bêta, qui sera ensuite converti en concentration de particules fines.

De nouveaux appareils de mesure des PM2,5 en continu ont récemment été acquis. Ils utilisent une technologie optique qui consiste à soumettre un échantillon d’air à de la lumière blanche, émise par une source DEL : la différence entre la lumière émise par l’appareil et la lumière transmise par l’échantillon est proportionnelle à la quantité de particules dans l’échantillon d’air. Cette quantité de particules est ensuite transformée en concentration massique. Ce type d’analyseur permet d’obtenir une donnée chaque minute, contrairement à la technologie d’atténuation bêta, qui permet d’obtenir une donnée par heure. Le MDDELCC planifie le déploiement progressif de ces nouveaux appareils dès l’automne 2017.

L’échantillonnage séquentiel des particules est fait de façon similaire à l’échantillonnage en continu : l’air aspiré passe à travers une tête sélective, avant d’être déposé sur un filtre. Ce filtre est ensuite envoyé au laboratoire pour être soumis à des analyses physico-chimiques.

Autres polluants

Plusieurs autres polluants composent notre air, en voici une liste :

  • Composés organiques volatils (COV)
  • Ozone
  • Ozone (O3)
  • Sulfure d’hydrogène (H2S)
  • Dioxyde de soufre (SO2)
  • Oxydes d’azote (NOx = NO + NO2)
  • Monoxyde de carbone (CO)
  • Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
    Dioxines et furanes(PCDD/PCDF)

Découvrez l’origine et les impacts des contaminants atmosphériques grâce à ce tableau offert par le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Gouvernement du Québec.

Sources