Nous savons maintenant que la pollution atmosphérique, plus particulièrement les particules fines PM 2.5 (particules < 2,5 μm), est très dommageable pour la santé humaine (AVC, cancer des poumons) et potentiellement néfaste pour les pollinisateurs.
Cette nouvelle étude de 2020 intitulée « Long-term effects of PM 2·5 on neurological disorders in the American Medicare population: a longitudinal cohort study » met en lumière l’impact de ces particules fines (PM 2.5) sur notre cerveau et les maladies dégénératives telles la maladie d’Alzheimer et celle de Parkinson.
Interprétation des résultats
L’étude fournit la preuve qu’une exposition annuelle aux particules fines PM 2.5, aux États-Unis, est hautement associée à une augmentation d’une première admission à l’hôpital due à la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer.
Pour la population vieillissante, le fait d’améliorer la qualité de l’air, en réduisant la concentration des PM2.5 au-dessous du seuil actuellement en vigueur, permettrait des avantages substantiels pour leur santé en réduisant le fardeau des maladies dégénératives.
Références
Long-term effects of PM 2·5 on neurological disorders in the American Medicare population: a longitudinal cohort study – PubMed
How air pollution threatens brain health | PNAS
PM2.5 associated with gray matter atrophy reflecting increased Alzheimers risk in older women | neurology.org